Ces manifestations ne sont jamais « là par hasard » : elles sont souvent le résultat d’événements marquants — deuil, choc émotionnel, surcharge, rupture, burn-out — ou de conditionnements transmis depuis l’enfance ou même de générations précédentes.

Notre cerveau émotionnel, chargé d’assurer notre survie, enregistre tout ce que nous avons vécu. Il mémorise les expériences qui ont été trop fortes ou trop précoces pour nous, et adapte ensuite notre fonctionnement pour nous protéger.
C’est ainsi que, malgré la volonté de changer, nous pouvons retomber dans les mêmes schémas, répéter les mêmes réactions, ou ressentir les mêmes peurs… même lorsque notre vie actuelle ne justifie plus ces états.

Le cerveau émotionnel ne fait pas la différence entre ce qui est passé et ce qui se passe aujourd’hui. Il réagit selon ce qu’il a intégré autrefois — parfois il y a très longtemps. C’est ce décalage qui crée de la souffrance : un événement ancien peut continuer d’influencer nos émotions, nos relations, nos choix et même notre corps.

La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de réparer ces traces.
Lorsque l’on travaille sur l’origine émotionnelle d’un schéma, il devient possible de transformer la manière dont il s’exprime en nous. On ne change pas le passé, mais on change l’empreinte qu’il a laissée.

En modifiant les mémoires émotionnelles associées à certains événements, en mettant à jour d’anciennes réponses de protection et en créant de nouvelles ressources internes, il devient possible de retrouver un fonctionnement plus apaisé, plus libre et plus aligné avec la personne que nous sommes aujourd’hui.

Cette réparation profonde permet de sortir durablement des schémas répétitifs, d’apaiser les symptômes émotionnels ou physiques, et de retrouver une stabilité intérieure que le mental seul n’arrive pas à obtenir.